dimanche 17 octobre 2010

Beijing et Shanghai en 10 jours

Je reviens d'un voyage en Chine, à Shanghai et Beijing(Pékin), d'une dizaine de jour - si intense que j'ai l'impression d'y avoir vécu six vies. Petit rappel : les chiffres porte-bonheur en Chine sont, par ordre de préférence, le huit (prospérité), le neuf (considéré comme de bon auspice, un porte-bonheur en quelque sorte, il symbolise aussi l'amour mais avant tout la longévité d'un amour), le six (signifie que tout se passe bien comme prévu). Le rouge, la pluie, les dragons sont autant de symboles de la prospérité, de la vie, de la chance. Sur cette photo, un des temples dits "Temple des Lamas" (Yonghegong), à Beijing. La lamaserie Yonghe est le temple le plus fréquenté par les touristes étrangers à Beijing. Il s'agit en fait d'un ensemble de plusieurs temples, où l'on peut voir de nombreux Bouddhas et lamas venus du Tibet en touristes, bien plus de touristes qu'à l'Exposition Universelle de Shanghai, et bien sûr de nombreux Chinois venus s'incliner à trois ou à six reprises devant ces Bouddhas (Longévité, Sagesse, Médecine ...) en leur faisant offrande d'encens. L'histoire de la Chine montre la préférence de nombreux empereurs pour la religion bouddhiste des lamas tibétains. Cette religion des empereurs a été bannie par le communisme. D'où le peu d'affection du Parti Communiste Chinois pour le Tibet et sa religion ? Néanmoins, dans le pavillon Chinois à l'Exposition Universelle (rez-de-chaussée, "les Provinces"), vous pouvez voir un film qui passe en boucle : il montre de courageux soldats de l'armée chinoise en train de sauver des Tibétains victimes d'un tremblement de terre, quitte à porter des victimes pantelantes sur leur dos pendant de longs trajets -parcours du combattant. Quant à visiter le pavillon de la Chine, n'y comptez pas : les billets sont en nombre limité, il faut aller les chercher sur le site de l'expo chaque matin à neuf heures, c'est-à-dire qu'il faut faire la queue dès sept heures du matin pour avoir une chance d'en obtenir un. Le rez-de-chaussée ("les Provinces") se visite plus facilement. Pour entrer dans le pavillon français sans faire quatre heures de queue en moyenne (les écoliers chinois qui le visitent avec leur école vous demanderont un autographe ou vous photographieront car vous êtes un romantique, pardon, un Français), il suffit de montrer son passeport. De ce pavillon français, j'ai surtout retenu la spectaculaire "Danse du sac à main", mise en scène par la société Louis Vuitton. Une réussite. L'Expo Universelle attire 400.000 visiteurs par jour en moyenne, dont 10 pour cent seulement viennent de l'étranger ! (Chiffres au 24 juin 2010). Mais revenons à notre lamasserie. Construite en 1694, la lamaserie Yonghe est le plus grand temple de lamas de Beijing. C’était à l’origine l’ancienne résidence de l’empereur Yongzheng des Qing avant son accès au trône. Elle fut convertie en 1744 en un temple lamaïste appartenant aux Ghelug-pa du bouddhisme tibétain (la secte jaune). La lamaserie Yonghe est un modèle de la combinaison des styles architecturaux tibétain et han. S’étendant sur une superficie de 66.000 mètres carrés, elle est constituée de trois parties principales : la cour Baofang, le jardin et les bâtiments. Les bâtiments comprennent sept groupes d’architectures et cinq cours successives, avec un millier de pièces au total. Un défilé de temples et de Bouddhas inédit ...

==> Voir les photos de ce voyage.

Elles montrent l'expo universelle de Shanghai (pavillons chinois, incluant les Provinces au rez-de-chaussée, dont le Tibet, pavillon français, australien, malais). Les ravissantes hôtesses photographiées dans la section "Provinces" du pavillon Chinois (voir "Post" intitulé "Bienvenue") sont tibétaines. On peut ensuite voir le musée des sciences et des technologies de Shanghai (à visiter !), puis, à Beijing (Pékin), le temple des lamas et le parc qui est à proximité (Ditan Park), le temple du Ciel, la grande muraille (partie dite "Mutianyu"), dont on redescend en "toboggan" (sous forme de luge individuelle, très "fun"!), la résidence d'été, une "folie" construite pour et par la Sissi locale, l'impératrice douairière Ci Xi, la Cité Interdite.

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